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Je suis chercheure INRAE depuis 21 ans, bactériologiste moléculaire de formation, et aujourd’hui je travaille dans l’unité MICALIS (« Microbiologie de l’Alimentation au service de la Santé ») sur le site INRAE de Jouy-en-Josas. J’ai également une activité d’enseignement à l’université Paris Saclay et j’anime une UE en « Nutrition et Sécurité Sanitaire ».

J’ai réalisé ma thèse dans les laboratoires de P. Pardon (INRAE de Tours) et de P. Berche (Inserm, Necker-Paris) sur la régulation de l’expression d’une toxine chez un pathogène bactérien alimentaire, Listeria monocytogenes. Après ma thèse, j’ai travaillé pendant 5 ans à l’Institut Pasteur dans les laboratoires de P. Cossart et C. Babinet sur la genèse de 2 modèles murins transgéniques humanisés pour étudier les mécanismes de la listeriose en lien avec l’infection foeto-placentaire. De retour à INRAE, j’ai identifié et caractérisé un nouveau système de régulation par quorum-sensing, PlcRa/PapR chez Bacillus cereus, pathogène alimentaire. En 2019, j’ai changé de thématique et d’approche méthodologique, pour m’investir dans l’étude des souches probiotiques de nouvelle génération (NG) qui présentent un fort impact sur la santé humaine au sein du groupe de Muriel Thomas dans l’équipe ProbiHote dirigée par Philippe Langella. Je coordonne le projet ‘BP acetate’ financé par l’institut Carnot Qualiment, centré sur la description et la production d’un consortium bactérien simplifié associant deux bactéries probiotiques de nouvelle génération, Faecalibacterium prausnitzii et Blautia faecis. En parallèle, je participe au développement de procédés de production de souches probiotiques NG avec mes collaborateurs de l’unité PAM de Dijon dirigée par Laurent Beney.